Je veux d'abord souligner une innovation que l'on n'espérait plus, et dont je me félicite : c'est, si je ne me trompe, la première fois que le mot « libido » apparaît dans un texte de loi ! Cela étant, cette notion revêt un caractère plutôt délicat, et il paraît pour le moins étrange que ce texte ne l'évoque que pour introduire le principe de l'utilisation d'un médicament ayant récemment obtenu l'autorisation de mise sur le marché – l'Androcur – dont on entend exploiter l'un des effets secondaires… N'étant pas seulement parlementaire, mais aussi médecin, je veux attirer votre attention sur le fait que ce médicament n'est pas tout à fait anodin…