C'est grave, car cela signifie la déshumanisation et le renoncement à la socialisation de ces personnes. C'est d'autant plus grave que cela exprime la philosophie de ce projet de loi. Comme cela a été rappelé, des mesures similaires ont été décidées dans les années trente, et on a vu ce qui est advenu huit ans plus tard. Je ne veux pas dire par là que c'est la finalité de votre projet de loi ; je veux dire qu'en inscrivant des dispositions de ce type dans les tables de la loi, on court le risque d'autoriser des pratiques inimaginables aujourd'hui.