Donc, non seulement il n'y a pas de prévention primaire, mais il n'y a pas non plus ce que l'on appelle dans le langage de santé publique de prévention tertiaire.
Ainsi, en légiférant comme vous le faites, vous nous prouvez que vous n'avez pas la volonté de prévenir les passages à l'acte. La situation des victimes ne semble pas vous préoccuper. J'insisterai à nouveau sur ces questions. On ne peut en effet donner à nos concitoyens le moindre sentiment de véritable sécurité si l'on ne pose pas le problème de la prévention. Se situer simplement dans la prévention de la récidive ou dans le constat d'un crime déjà accompli est un aveu d'échec. Je ne comprends pas que votre politique, par ailleurs discutable, se situe sur cette partie du parcours du délinquant et non beaucoup plus en amont afin d'éviter que nos concitoyens ne soient confrontés à cette violence.