Chers collègues, je reçois avec le directeur général de la Caisse des dépôts, des sacs entiers de courriers par lesquels des élus, de toutes les sensibilités politiques, sollicitent la Caisse pour qu'elle soit plus active en matière de financement des infrastructures, notamment au niveau des ressources des fonds d'épargne.
Le président de la région Île-de-France, région qui regroupe une majorité composite dont le groupe communiste fait partie, nous sollicite lui aussi. Lorsqu'une politique de la ville est menée dans un quartier exclu des réseaux d'infrastructures, apporter ces dernières au pied des immeubles et favoriser les transports collectifs, revient à valoriser ce quartier et la politique de l'habitat. Or si nous adoptons l'amendement n° 918 , nous n'aurons plus, au niveau des emplois des fonds d'épargne, cette possibilité d'approche globale des politiques des quartiers. Cet amendement, dont nous pouvons comprendre les motivations, a des effets pervers que ses auteurs n'ont certainement pas mesurés.