À mon tour, je veux remercier le Gouvernement d'avoir repris un amendement que nous avions déposé. Depuis longtemps, j'avais demandé que les logiciels d'aide à la prescription fassent état de la dénomination commune internationale de façon automatique. Il a fallu deux, voire trois ans, pour parvenir à une recommandation sur ce point. Il est impératif, quand nous votons des dispositions – relativement simples – de ce type, qu'elles soient rapidement mises en oeuvre. On ne peut pas se doter d'une politique sans se donner les moyens de l'appliquer. Pour promouvoir les génériques, l'affichage automatique de la DCI est indispensable. C'est pourquoi l'agrément des logiciels doit être conditionné à leur capacité d'en offrir l'accès aux professionnels de santé.
De la même manière, pour responsabiliser davantage le professionnel de santé, il est important qu'il mesure le coût de sa prescription. C'est la raison pour laquelle je propose, par un sous-amendement, de compléter l'amendement n° 661 par les mots : « et le montant total de la prescription ».