En outre, le développement de ce qu'on appelle des « compétences partagées » avec d'autres professions de santé est tout à fait souhaitable, tant pour faciliter l'accès des patients aux soins qu'en raison de l'efficience et de la qualité attendues.
La mesure est d'ailleurs envisagée dans la convention signée entre l'assurance maladie et les infirmiers, et les pouvoirs publics se sont engagés à la soutenir. Sous réserve d'une définition des modalités d'encadrement, en particulier quant aux situations d'exclusion et des conditions de bonnes pratiques, elle aurait un effet vertueux, en générant une économie de 15 millions d'euros par an. Il s'agit donc, en termes de santé publique et de maîtrise des coûts, d'une stratégie gagnant-gagnant.