Après deux jours d'absence des ministres, durant lesquels – à une très rare exception près, qui nous a valu la présence de Mme Bachelot –, M. le ministre du budget est venu répondre de manière purement mécanique et technocratique aux questions des députés, la matinée a cette fois été marquée par la faible présence des députés du groupe UMP. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Cette situation a perturbé le fonctionnement normal de l'Assemblée nationale, dont le rôle n'est pas d'imposer sa volonté, mais de débattre et de voter. Ce matin, nous avons constaté que, par le subterfuge des suspensions de séance, la majorité a tenté en vain de nous empêcher de le faire, tandis que, dans les couloirs, M. Copé errait de manière pathétique pour tenter de ramener en séance des députés de l'UMP absents. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)