Quand on ne fait rien, on ne gagne pas beaucoup de batailles !
Michel Bouvard, je rends de nouveau hommage au travail remarquable de la mission d'évaluation et de contrôle qui, sous votre direction et celle d'Alain Claeys, a proposé vingt et une mesures sur la gouvernance des universités, reprises, pour dix-neuf d'entre elles, dans le projet de loi.
Monsieur Juanico, vous souhaitez des moyens pour l'université : je vous réponds oui. Vous souhaitez un chantier sur l'ensemble des carrières des personnels : il sera ouvert et, contrairement à ce que vous pensez, les universités les plus petites se saisiront rapidement de la réforme. J'espère que Saint-Étienne entrera rapidement dans le pôle de recherche et d'enseignement supérieur de Lyon.
Monsieur Renucci, vous avez parlé du soutien de l'État, mais vous savez qu'il est tout acquis à l'université de Corte, que le Président de la République a tenu à sortir des critères de San Remo, de façon à lui permettre un développement qui corresponde véritablement à la culture de la Corse et à la vitalité de son développement économique. Vous pouvez témoigner, je crois, que M. Sarkozy tient ses engagements quand il en prend vis-à-vis de l'université. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Mesdames et messieurs les députés, j'espère avoir ainsi répondu à l'ensemble des questions que vous m'avez posées. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)