… le président du comité scientifique, qui aura, excusez du peu, vocation à se prononcer sur l'ensemble de la politique scientifique de l'université. Il y aura enfin le président du conseil des études et de la vie étudiante, qui aura vocation, quant à lui, à se prononcer sur l'ensemble des questions liées à la vie étudiante. Bref, il existe bel et bien des contre-pouvoirs.
En outre, avec les pôles de recherche et d'enseignement supérieur, c'est-à-dire en cas de regroupement d'universités, plusieurs présidents d'université seront appelés à collaborer, comme cela se fait, par exemple, dans une communauté de communes ou d'agglomération. Donc, si l'on veut faire un parallèle avec le modèle américain, on peut dire qu'il y aura aussi des pouvoirs dispersés dans notre nouvelle université.
Yves Jego a dit qu'il voulait s'opposer aux forces hostiles au changement et qu'il refusait les corporatismes. Je le suivrai sur cette voie.
Pierre Cohen ne souhaite pas qu'on attire les moyens du secteur privé dans l'université. Mais, monsieur le député, le danger, c'est de ne pas attirer l'ensemble des moyens disponibles.