Oui, il y a urgence à clarifier mais, sans moyens supplémentaires, votre réforme pourrait provoquer de grandes insatisfactions.
Par équité, et pour dissiper ces craintes, l'urgence commande donc, en premier lieu, que l'on procède à un rattrapage en faveur des universités les moins bien dotées, les moins encadrées et les plus dégradées. Il s'agit de corriger les inégalités entre les établissements avant l'absorption de toute compétence nouvelle. La même urgence exige un audit puis une loi de programmation, afin de financer les dispositions de votre projet de loi visant à transférer la propriété des bâtiments dévolus aux universités, dont la réhabilitation préalable par l'État, s'impose. Comment entendez-vous financer ces travaux massifs de remise à niveau ?