L'Organisation mondiale de la santé préconise de consommer 400 grammes de fruits et légumes par jour mais, en raison de l'augmentation des prix, il faudrait, selon la taille du ménage, dépenser entre 5 et 12 % du SMIC pour suivre cette recommandation. C'est pourquoi l'Italie a mis en place un fonds pour la nutrition permettant de financer des bons d'achat de fruits et légumes. Notre amendement s'inspire de cette politique.
Notre pays était parvenu jusqu'à présent à contenir dans une certaine mesure l'épidémie d'obésité observée dans toutes les sociétés développées, mais celle-ci semble depuis quelque temps échapper à tout contrôle. Nous en connaissons les conséquences en termes de santé publique, de bien-être des personnes, mais aussi sur la recherche d'emploi : des enquêtes ont en effet démontré qu'une personne obèse a beaucoup plus de difficultés pour se faire embaucher.
L'amendement vise donc à inciter la consommation de fruits et de légumes, conformément à la recommandation de l'OMS. Il est temps d'agir ; si nous ne faisons rien pour limiter l'épidémie, dans trois ou quatre ans, lorsque la prévalence de l'obésité aura explosé, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer, et nous serons responsables de la situation.