Madame la présidente, monsieur le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, mes chers collègues, lorsque je suis intervenu sur ce texte, tout à l'heure, j'ai insisté sur les surcoûts occasionnés par la mise en place de la téléphonie mobile : au-delà des abonnements, les consommateurs, du fait d'une mauvaise information, se heurtent à d'autres difficultés, comme la méconnaissance de leur profil de consommation. C'est pourquoi notre amendement vise à ce que ces postes de dépenses soient mieux connus par les consommateurs.
En effet, l'évaluation par les ménages de leurs postes de dépenses est essentielle dans la juste appréciation de leur pouvoir d'achat. Or, aujourd'hui, il est très difficile pour le consommateur de connaître, en termes quantitatifs et qualitatifs, sa consommation réelle de services téléphoniques mobiles, qu'il s'agisse de la tranche horaire ou des jours de la semaine qu'il utilise le plus pour téléphoner, ou des numéros qu'il appelle le plus souvent. Si ces informations étaient communiquées de façon plus transparente, elles conduiraient à nos yeux à une meilleure compréhension de ce surcoût par le consommateur.
Compte tenu de l'extrême diversité des offres, ces données sont essentielles pour lui permettre d'effectuer un choix éclairé. En effet, les opérateurs différencient substantiellement les tarifs en fonction de l'opérateur qui réceptionne les appels et du moment de l'appel. Pour les SMS et les MMS, les tarifs évoluent également en fonction de ces paramètres, ainsi que de la quantité proposée.
Le présent amendement propose de rendre cette information disponible afin que le consommateur puisse ajuster au mieux son panier de services, ce qui lui rendra un peu de pouvoir d'achat. Cette initiative me semble donc intéressante.