Monsieur le ministre, ce que vous venez de dire est fort éloquent : on n'aurait donc pas le droit de valoriser l'accès à ce qui est libre et gratuit ? Voilà qui revient à favoriser ce qui n'est ni libre, ni gratuit.
Monsieur le ministre, vous qui êtes un homme de culture, vous savez bien que la culture n'est pas une marchandise ! Comment pouvez-vous privilégier la marchandise sur ce qui est accessible, librement, à ceux qui sont dépourvus de moyens financiers ?
Que les gens de l'UMP soutiennent ce point de vue, cela ne nous étonne pas (Protestations sur les bancs du groupe UMP), mais je ne mélange pas M. Mitterrand avec l'UMP – jusqu'à preuve du contraire !
(L'amendement n° 181 n'est pas adopté.)