Face à cette situation, dont vous voyez bien qu'elle n'a aucun sens, comment refuser d'encadrer les rémunérations excessives et indécentes en les plafonnant, comme le propose un article de la proposition de loi du groupe GDR ?
Lors du débat du 30 avril dernier, alors que nous le proposions déjà, Mme Lagarde a affirmé que plafonner la rémunération des dirigeants équivaudrait à revenir à une économie administrée. Ces propos caricaturaux ne sont pas sérieux ! Le président Obama, auquel Mme Montchamp a fait allusion, a lui-même proposé un plafonnement à 300 000 ou 500 000 dollars par an. Personne ici n'oserait prétendre que les États-Unis sombrent dans l'économie administrée.