…plutôt qu'en conseil d'administration, pour plus de transparence. Et pour une autre raison, aussi : il y a souvent dans les comités de rémunération, on le sait, des connivences qui peuvent entraîner des pratiques douteuses. Il est donc parfaitement légitime que l'État, lorsqu'il devient actionnaire d'une entreprise, contribue à fixer la rémunération des dirigeants.
Pour autant, faut-il légiférer ? Faut-il fixer un chiffre arbitraire ou faut-il laisser l'État actionnaire décider cas par cas, en rendant compte de ses décisions devant le Parlement ?
Si l'on fixe un plafond, mes chers collègues, à quel niveau le situeriez-vous ? À 500 000 dollars ? Barack Obama s'y est essayé.