Le débat traverse même la majorité, et je puis le comprendre. Je suis contre cet amendement, pour des raisons qui viennent d'être exposées, mais aussi à cause de la gravité de la crise écologique, qui est d'ailleurs à la racine de la crise financière, laquelle est en train de devenir économique et, bientôt, sociale. La dérégulation du marché financier n'est pas seule en cause, loin de là : c'est la hausse des prix des matières premières et de l'énergie qui a pesé sur les budgets des ménages, les empêchant de rembourser des emprunts qui, effectivement, étaient à risque.