J'avais caressé l'espoir de poser ma question à Mme la secrétaire d'État. (Sourires.)
Monsieur le secrétaire d'État, vous savez le soutien que je porte, en tant que président du réseau des grands sites de France, aux opérations grands sites qui sont menées dans quarante-deux départements français. Elles ont toute leur place au sein des préoccupations du ministère de l'écologie. La nécessité de mettre en valeur les paysages et de les préserver est rappelée en tête du projet de loi de mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement que nous venons d'adopter en première lecture.
Les grands sites sont concernés au premier chef. Ces sites sont exceptionnels mais aussi extrêmement fragiles. Reconnus comme des fleurons du patrimoine français, ils connaissent une très grande fréquentation, avec 27 millions de visiteurs, ce qui exige une attention toute particulière de l'ensemble des partenaires intéressés à leur mise en valeur pour conjuguer développement et protection.
Mise en valeur, protection, développement dans le cadre d'un partenariat local très dynamique et mobilisateur, Mme la secrétaire d'État a pu le constater sur le terrain, la mise en oeuvre des opérations grands sites recouvre les priorités exprimées dans la présentation du programme « Urbanisme, paysage, eau et biodiversité ». Elles pourront apporter leur contribution à l'élaboration de la trame verte et bleue décidée par le Grenelle de l'environnement.
Alors que les crédits de ce programme sont en hausse de 12 % par rapport à 2008, ceux qui sont consacrés aux opérations grands sites sont constants. Alors que la loi de finances de 2008 mentionnait la participation aux travaux, les documents budgétaires pour 2009 ne visent que les études. Cette restriction inquiète les collectivités qui soutiennent les opérations grands sites tant les besoins sont grands. Pouvez-les rassurer sur l'engagement de l'État à leurs côtés ?