Monsieur Cochet, M. de Rugy m'avait en effet posé cette question l'année dernière. Toutefois, la nécessité de construire l'aéroport Notre-Dame-des-Landes est encore plus grande cette année que l'an passé, car, dans cette période difficile pour notre économie, nous avons besoin de mener de grands travaux d'infrastructures, utiles au redémarrage de la croissance.
Par-delà cet argument conjoncturel, je tiens à vous rappeler que l'aéroport de Nantes pose actuellement des problèmes environnementaux en raison du survol de la ville par les avions. C'est pourquoi l'ensemble des acteurs publics de la Loire-Atlantique et des régions Pays-de-la-Loire et Bretagne souhaitent la construction de ce nouvel aéroport qui permettra de dégager le ciel de la ville de Nantes grâce à des procédures d'approche compatibles avec la tranquillité des habitants.
Par ailleurs, nous prenons deux engagements pour rendre cet aéroport exemplaire.
Premier engagement : comme il est prévisible que cet aéroport sera le seul grand aéroport à être construit en France dans les prochaines décennies, il devra être impeccable sur le plan environnemental, tant en termes de gestion et de mise en oeuvre, que d'approches des appareils et de lutte contre les nuisances.
Deuxième engagement : en vue d'éviter les problèmes rencontrés notamment à Orly et à Roissy, Jean-Louis Borloo et moi-même avons décidé que, le jour même de son ouverture, cet aéroport serait desservi par un moyen de transport en site propre. C'est pourquoi nous réfléchissons actuellement avec les autorités de Loire-Atlantique et la communauté urbaine de Nantes à la prolongation de la ligne vers Châteaubriant en tram-train.