Cet aveu peut en consterner certains, mais le sens de l'ouverture et du dialogue doit aussi nous guider.
Nos collègues n'ont eu pour souhait que d'asseoir l'autorité de la délégation. En choisissant de la faire présider par un président de commission permanente, ils ont voulu envoyer un signal fort en direction aussi bien d'ailleurs de l'exécutif que des services de renseignement, et, en les suivant, nous conforterions sa crédibilité.
En outre, il n'est pas forcément anormal qu'une instance, qui, pratiquement, n'a pour seuls interlocuteurs que le Président de la République et le Premier ministre, soit présidée par un président de commission permanente.
Je ne dis pas pour autant qu'un simple député ne soit pas un député à part entière, avec toutes les qualités qui s'y attachent, mais, vraiment, il me semblerait normal, pour les raisons que je viens d'indiquer, et sans vouloir prolonger excessivement le débat, que la présidence tournante soit assumée par des présidents de commissions permanentes.