Monsieur le ministre, mes chers collègues, permettez-moi d'abord de rendre hommage à deux collègues qui ne siègent plus sur ces bancs aujourd'hui, mais qui doivent être associés à nos travaux. Il s'agit de Jacques Floch, qui avait bataillé avec moi dans cet hémicycle il y a quelques années afin que la question dont nous débattons cet après-midi soit prise en considération. Je pense également à un collègue qui, sans être de ma sensibilité, a beaucoup travaillé sur cette question avec intelligence et pertinence, contribuant largement à faire avancer la réflexion : il s'agit de M. Alain Marsaud, récemment victime du dégât collatéral de la TVA sociale. (Sourires.)
Permettez-moi une note d'humour. Notre débat porte notamment sur la confidentialité et on sent depuis déjà plusieurs années une suspicion de la part des directions des services de renseignement ou même des membres de ces services à l'égard des parlementaires, lesquels pourraient, par le biais de certaines confidences, ne pas respecter cette confidentialité et mettre ainsi en danger certaines personnes. Je veux bien admettre ce regard. Cependant, au vu d'événements récents et du comportement de ceux qui sont censés être d'éminents représentants des services de renseignement, j'ai le sentiment que, s'agissant de la confidentialité, nous n'avons pas de leçons à recevoir, si vous voyez ce que je veux dire…