Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, tous, sur les bancs de cet hémicycle, partageons la même volonté d'agir pour que ce fléau qu'est la délinquance, de plus en plus juvénile, de plus en plus agressive, cesse de croître et de troubler la quiétude et la sécurité de bon nombre de nos concitoyens. (« Bravo ! » sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Certes, ce texte ne règlera pas tous les problèmes de délinquance. Il ne constitue qu'une partie d'un vaste échiquier. Il n'a d'autre ambition que de combattre, avec plus de fermeté, la récidive. Toutes les études et les débats sur le sujet s'accordent sur le même corollaire : tout individu, si jeune soit-il, qui commet un premier délit, quelle qu'en soit la gravité, se retrouvera toujours en condition de récidive s'il n'a pas eu, dans les heures, les jours, ou les semaines qui suivent, une réponse circonstanciée et adaptée à son acte.