J'ai pour ma part pris mes dispositions pour être là ce matin. Je rappelle d'ailleurs que nous auditionnons le Premier Président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, à dix heures trente.
J'ajoute que nos concitoyens sont toujours étonnés d'apprendre que nous travaillons jusqu'à trois heures du matin, alors que rien ne nous empêche de reprendre nos travaux à neuf heures et demie ou à dix heures, comme tout le monde ! Tout à l'heure, l'un de nos collègues a invoqué la fatigue de certains collaborateurs, au-delà d'un certain temps de discussion. Eh oui, mes chers collègues, pensons aussi à ceux qui nous assistent ! Il y a des limites à la capacité de travail des uns et des autres. Il faut parfois savoir s'arrêter. Faisons donc une pause et reprenons nos travaux demain. Vous n'avez pas lieu de vous inquiéter, monsieur le secrétaire d'État, car nous aurons terminé l'examen de votre texte demain soir ! Et chaque seconde nous en rapproche. Ne donnez pas l'impression de vouloir précipiter le débat ! Franchement, j'estime que ce n'est pas une bonne méthode que d'être contraints de travailler à deux heures moins dix du matin. Certains d'entre nous reprennent le travail dès sept heures. Pour ma part, à cette heure, je serai à l'antenne. Nous aurons tous très peu dormi. Ce ne sont pas des conditions de travail normales, et je tenais à le dire au secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement.