Nous avons sans doute tous envie d'aller jusqu'au bout de cette discussion, et M. Karoutchi plus que d'autres, puisqu'il vient d'opiner du chef !
Je m'interroge, monsieur le président, car j'ai entendu dire que nous irions jusqu'à trois heures du matin. Je suis assez sceptique quant au bien-fondé d'examiner à cette heure tardive, d'autant que nos bancs deviennent de plus en plus clairsemés – je vais également être contraint de partir –, les articles 22 et 23, qui sont, semble-t-il, fondamentaux. Compte tenu du fait qu'il doit y avoir un délai de huit heures entre la séance de la nuit et celle du matin, convient-il vraiment d'examiner ces deux articles à deux heures, ce qui nous contraindrait à reprendre nos travaux à onze heures, voire onze heures et demie, demain matin ? En levant la séance maintenant, nous pourrions les reprendre vers dix heures.