Celui-ci a été placé très récemment, m'a dit le Premier Président Philippe Séguin, sous la responsabilité et la haute autorité de la Cour des comptes, qui se demande ce qu'elle va bien pouvoir en faire !
Au fond, et je rejoins les propos de Didier Migaud, ce qui fait la force du National Audit Office en Grande-Bretagne, c'est que, dès lors qu'il a pris, par exemple, la décision de se séparer du Brittania, cela s'est traduit dans les faits. Lorsque nous examinons, notamment la seconde partie du projet de loi de finances, le plus difficile, pour nous, est de faire appliquer réellement les mesures d'économies qui sont pourtant adoptées par l'Assemblée, avec l'accord du Gouvernement. Mais les outils existent dans notre pays et les rapporteurs spéciaux font leur travail. Comme l'a souligné Didier Migaud, il suffit que le président de la commission des finances décide, dans sa grande largesse, de leur accorder les crédits nécessaires pour qu'ils puissent poursuivre leurs évaluations.