Nous y reviendrons.
J'insiste encore quelques instants sur notre démarche. Vous avez posé la question – que je comprends très bien – de savoir si, en avançant de la sorte, on se rapproche de l'objectif général consistant à diminuer le nombre de travailleurs pauvres et à faire en sorte que les minima sociaux n'« enferment » pas leurs bénéficiaires mais qu'on donne la possibilité aux uns et aux autres de travailler. N'allons-nous pas, au contraire, nous détourner de cet objectif en menant une réforme pour solde de tout compte ? La question se pose bien dans les termes que vous avez choisis.
Si vous relisez notre rapport de l'époque – et vous en êtes maintenant des lecteurs attentifs –, vous pourrez constater que nous n'avons jamais changé d'avis sur ce point, les difficultés auxquelles nous allions être confrontés ayant alors été bien identifiées.