Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, j'ai entendu de nombreuses interventions au cours de la discussion générale et le fait que des réformes comme le revenu de solidarité active soient devenues un enjeu dans le cadre de la discussion de grands textes, au début d'une législature, me paraît très important au regard des efforts que nous avons dû fournir ces dernières années pour faire en sorte que ces sujets ne soient pas considérés comme périphériques, appréhendés uniquement à travers les clichés relatifs aux travailleurs pauvres ou aux allocataires des minima sociaux. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Je tiens à remercier ceux qui, que ce soit pour les approuver ou pour les critiquer, se sont référés aux travaux que nous avions menés il y a quelques années au sein d'une commission d'étude. J'ai entendu dans vos interventions que vous vous étiez approprié ces travaux, vous érigeant en gardiens vigilants de l'avancement des réformes, dans le respect du consensus difficilement atteint entre syndicats, associations, employeurs et associations familiales.
Déjà, opposition et majorité avaient cherché une voie d'espoir pour nos concitoyens en très grande difficulté, sans commencer par les fustiger.