Nous pourrons également mieux contrôler l'action des gouvernements qui se succéderont à la tête de notre pays parce que nous allons renforcer la place de l'opposition. Je le dis comme je le pense, à la suite de prédécesseurs tels que Didier Migaud, qui a commencé il y a quelques années ce travail de construction d'un statut de l'opposition : le contrôle parlementaire nécessite, pour s'exercer de la façon la plus approfondie et objective possible, qu'une place particulière soit réservée à l'opposition. Le projet de révision constitutionnelle pose les fondements du renforcement de ce contrôle.
Avec cette révision, le Parlement pourra-t-il mieux contrôler l'utilisation de l'argent public, comme l'exigent aussi nos concitoyens ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) À cette question, je réponds oui…