Monsieur le secrétaire d'État chargé de l'aménagement du territoire, ma question porte sur l'aménagement de la RN 42 entre Boulogne-sur-Mer et l'autoroute A26.
La RN 42 est l'axe qui relie l'A 16 et l'A 26. À terme, il s'agira d'un axe autoroutier qui constituera un barreau d'une longueur de quarante kilomètres et sera dénommé autoroute A 260. Engagée il y a plus de trente ans, la mise à deux fois deux voies n'est toujours pas achevée, puisqu'il reste à réaliser l'axe Longueville-Bullescamps sur lequel se situe un virage extrêmement dangereux et particulièrement accidentogène au droit de la commune d'Escoeuilles. Récemment, ce virage a été le théâtre d'un accident mortel qui a fait quatre victimes.
En terme de domanialité, il ne reste en propriété de l'État dans le département du Pas-de-Calais que la partie non concédée de l'A l6, la rocade minière, la RN 25 et son prolongement la RN 17, ainsi que la RN 42, entre Boulogne-sur-Mer et l'A 26.
Au moment où l'on évoque la relance de l'économie par la réalisation de grands travaux routiers et autoroutiers, le tronçon, Bullescamps-Longueville, pour lequel les acquisitions foncières ont été réalisées, est techniquement prêt. Une décision prise rapidement permettrait de réaliser les travaux à brève échéance.
N'y a-t-il pas là une réelle opportunité d'achever l'aménagement de la RN 42, ce qui allierait un triple objectif de sécurité, d'aménagement du territoire et de relance de l'économie ?