Madame la députée, vous évoquez la politique de sécurité menée par le Gouvernement. Je me réjouis que vous appeliez de vos voeux plus de fermeté et de moyens. Je suis sûr que vous approuverez les différents projets de loi qui vous seront présentés pour atteindre ce résultat. Je regrette que, depuis maintenant de nombreuses années, le groupe auquel vous appartenez n'ait pas cru bon de voir tous les moyens que nous avons développés pour faire régresser l'insécurité dans notre pays.
S'agissant plus spécifiquement de la circonscription de sécurité publique dont le commissariat de Decazeville est le siège, contrairement à ce que vous dites, les effectifs sont passés de 46 au 1er janvier 2003 à 55 au 1er janvier 2008. Ils ont donc non pas diminué, mais augmenté. Ils sont demeurés stables au 1er janvier 2009. Ils incluent 43 gradés et gardiens de la paix, soit un nombre supérieur à l'effectif de référence : 33 gradés pour ce type de circonscription. Vous voyez donc que les moyens du commissariat sont renforcés pour répondre à l'attente légitime des populations en matière de sécurité.
Le 6 janvier dernier, Frédéric Péchenard a effectivement présenté personnellement aux organisations syndicales les grandes réformes à venir, notamment dans le cadre de la future LOPPSI et de l'harmonisation des zones de compétences entre police et gendarmerie. Pour être maire d'une commune qui a connu ces harmonisations, je peux vous dire que ce n'est pas toujours une mauvaise chose, au contraire, car cela permet souvent de renforcer les moyens.
Ces réformes garantiront une adaptation des forces de sécurité aux évolutions de la délinquance et une efficacité accrue des politiques de sécurité. A ce jour, Decazeville n'est pas concernée par les modifications envisageables. Il n'y a donc pas d'inquiétudes à avoir, d'autant que les moyens y sont renforcés. Vous avez parlé de l'augmentation du nombre de gardes à vue : c'est la preuve que les services de police travaillent. Nous pouvons tous les encourager à faire encore mieux au service de la sécurité de nos concitoyens.