Madame et monsieur les ministres, les pays sont incontestablement une complexité supplémentaire dans notre millefeuille administratif. Sans compétence légale, sans la capacité de prélever des taxes, cet ensemble mal identifié a servi de levier à l'intercommunalité pour les collectivités les plus réticentes à la coopération. Ce rôle est désormais terminé, au moment où l'intercommunalité est appelée à définitivement prendre son essor.
Quant au rôle d'« espace de réflexion pour l'élaboration des stratégies de développement, de mobilisation » – il faut voir le poids que prennent certains conseils de développement – il pourrait être très bien joué par d'autres instances qui auraient sans doute plus de légitimité pour la gouvernance locale.
Madame la ministre, quelle évaluation faites-vous des pays en 2009 et quel avenir envisagez-vous pour eux ?