Monsieur le Premier ministre, vous me faites penser au commandant du Titanic : toujours plus de réformes, toujours plus d'insouciance ! En plein naufrage, le commandant Smith déclara : « Maintenant, c'est chacun pour soi ! ». Aujourd'hui, c'est la consigne donnée à vos ministres en vue du remaniement.
Pacha des millionnaires, Smith voulait constamment augmenter la cadence. Aujourd'hui, on enregistre quatre millions de demandeurs d'emploi et, au rythme de 3 000 chômeurs de plus par jour, j'ai bien peur que la France ne fonce droit sur l'iceberg.
À cause de votre pacte passé avec le patronat, le pouvoir d'achat se réduit comme peau de chagrin pour tous les travailleurs.