Monsieur le président, je compte bien apporter des éléments nouveaux ; c'est le seul but de mon intervention. (Rires sur quelques bancs du groupe UMP.)
Je suis élu d'une région dont la spécificité, il y a quelques années encore, était que la scolarité y commençait plutôt à deux ans qu'à trois ans. Cela tient entre autres au fait qu'il s'agit d'une région rurale, dans laquelle les réseaux de garde n'étaient pas organisés.
Alors que nous avons la chance de posséder une croissance démographique relativement forte, nous ne recevons pas de moyens supplémentaires. L'État, par la voix de l'inspection académique, nous demande donc de refuser l'inscription des enfants à l'école avant trois ans. Interpellés par les parents, les élus doivent investir dans d'autres systèmes de garde, et nous assistons à un nouveau transfert. L'État n'assume plus et ne donnera rien.