Nous continuons d'essayer de convaincre la majorité de la pertinence, pour certains dispositifs législatifs, d'une évaluation renforcée, grâce au concours d'experts, d'institutions, des associations, des corps établis et constitués, qui ont pour vocation de concourir à la vie de la République. L'évaluation devrait être au coeur des débats législatifs.
L'un de mes collègues a dit tout à l'heure que ce que nous proposions était toujours au coeur du débat – un peu au ventricule gauche tout de même… Nous suivons effectivement nos convictions et on ne peut nous reprocher de les avoir. Quand nous parlons de la justice, de la sécurité ou de l'éducation nationale, nous sommes évidemment au coeur de nos convictions.
L'un de mes administrés, par ailleurs enseignant, m'a demandé, en ma qualité de maire, quel était l'impact, de la progression démographique dont j'avais pris connaissance à compter du 1er janvier, sur les effectifs dans les écoles, pour l'organisation de la carte scolaire en particulier, et sur les fermetures et les ouvertures de classe pour l'année prochaine. L'État doit supprimer des postes d'enseignant alors que, dans le même temps, ce dont chacun d'entre nous se satisfait, me semble-t-il, la population augmente.
Réforme ou loi de finances, on ne peut aborder un dispositif législatif en ce domaine sans savoir comment la population augmente dans chacune de nos collectivités, qu'elle soit régionale, départementale ou locale…