Encore une fois, faites attention à ce que cette loi ne soit pas la ligne Maginot des libraires. Il faut se poser les bonnes questions. Ce n'est certainement pas le prix unique qui sera la bonne réponse.
Aujourd'hui, sur un marché stable – 500 millions – qui ne vit d'ailleurs pas trop mal, car il n'y a pas de menace numérique directe – il en va autrement pour la musique et le cinéma –, la vente en ligne progresse de 25 % par an. Nous sommes dans le monde de l'Internet et donc du rabais. Il faut faire vivre la loi Lang. Moi, j'ai juste mis le doigt sur un dysfonctionnement majeur.
Je veux bien admettre que la solution que je propose ne soit pas le remède : des choses très vraies ont été dites par Mme Coutelle, le rapporteur et le ministre. Je vais donc retirer mon amendement…