Monsieur le secrétaire d'État, comment pouvez-vous souhaiter que cette autorité soit le vrai gendarme de la concurrence, indépendant, crédible aux yeux de tous, compte tenu de sa composition projetée assez précisément et dont nous aurions d'ailleurs pu débattre ce soir ou demain ?
Monsieur le secrétaire d'État, je reste persuadée que le problème majeur de la France, dans ces dossiers de concurrence où nous sommes en retard par rapport à beaucoup d'autres pays, c'est de ne pas avoir une DGCCRF assez forte en termes d'organisation et de personnel. Sur les territoires où il ne va rester qu'un magasin, il n'y a plus personne de la DGCCRF pour contrôler. Nous allons créer une autorité et nous en féliciter, mais elle n'opérera peut-être pas partout. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)