J'estime que la question de la sécurité a été trop visitée ces dernières années, sans que le Gouvernement sache exactement ce qui se passait sur le terrain. Si les bonnes questions avaient été posées, notamment aux maires, lorsqu'on a voulu réformer, pour la énième fois, les conseils en place de sécurité et de prévention, on aurait appris que les maires, par exemple, étaient comptables de la prévention depuis des décennies. Cela me permet de rendre hommage à notre collègue Bonnemaison qui, avant tout le monde, dès 1982, parlait de la prévention. Et s'il en parlait, c'est qu'il était attaché à la sécurité de ses concitoyens. C'est pour cette raison que parler de la sécurité sans compréhension de la réalité de l'impact, c'est une faute législative ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)