Oui, il est important de le dire et de le redire.
Elles ont ainsi un droit de vie et de mort sur les petites et moyennes entreprises. C'est une sorte d'esclavage des temps modernes, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner ; je pense en particulier aux délocalisations industrielles.
Notre schéma de développement économique est en totale contradiction avec d'autres orientations auxquelles nous sommes très attachés, telles les problématiques explorées par le Grenelle de l'environnement. Plus nous délocalisons, plus nous privilégions le court terme au détriment d'objectifs de développement durable comme la préservation d'un outil industriel de proximité ou le respect de l'écologie planétaire.
Pour corriger ces abus, il est nécessaire de disposer de divers outils juridiques. En la matière, j'estime qu'il revient à l'État d'établir des règles du jeu pour assurer un juste équilibre. Je défendrai d'ailleurs un amendement portant précisément sur cette notion.