En matière de sécurité, nos concitoyens sont en droit d'attendre un débat ; ils l'ont – au point qu'il est parfois même traité sous le coup de l'émotion. Quoi qu'il en soit, le débat existe. En revanche, nous ne possédons pas la culture de l'évaluation préalable, ni de l'évaluation a posteriori. La France dispose pourtant d'outils à cet effet : je pense à l'institut des hautes études pour la sécurité intérieure, ou IHESI, renommé institut national des études de sécurité, ou INES, qui produit des documents remarquables, où l'on constate notamment l'écart entre nos pratiques et celles d'autres pays comme le Canada – très en avance sur nous en matière de sécurité.