Je sais bien, monsieur Charié, que nous nous retrouvons dans ce combat.
D'autres méthodes encore sont à interdire. Ainsi celle, tout aussi illégale, qui consiste à se faire livrer des quantités importantes de marchandises tout en exigeant du fournisseur qu'il vienne chercher les invendus. Quand M. Leclerc dit : « Laissez-nous faire du commerce », il est tentant de lui répondre que faire du commerce, c'est prendre le risque d'acheter des produits, de les présenter en magasin et de ne pas les vendre – mais ce n'est pas tout à fait sa situation... Et lorsque M. Leclerc – qui nous a abreuvés de bonnes paroles ces derniers temps – nous explique qu'il ne peut répercuter son bénéfice sur le consommateur, on peut penser qu'il pourrait le distribuer à ses salariés – lesquels en seraient, j'en suis persuadé, très satisfaits ! (« Très bien ! », applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)