…tandis qu'on achète quotidiennement des produits d'alimentation. C'est ce qui justifie le « ressenti » – comme on dit – des Français les plus fragiles concernant la hausse des prix – qui est une réalité !
Telle est la situation qu'à votre tour, vous essayez de réformer. Passons donc à l'étude des principales dispositions de ce projet de loi.
Et commençons par les marges arrière, un système que je croyais être illégal. Il semble l'être moins que je le pensais, puisqu'on en vient à distinguer les « vraies » marges arrière des « fausses » – lesquelles, au moins, devraient en toute logique être déclarées illégales, sans même avoir besoin de légiférer ! Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé : en 2004, suite à la mission d'information déjà mentionnée, on avait voulu limiter les marges arrière ; résultat, elles ont continué d'augmenter ! Un système aussi opaque, sinon mafieux, ne se réforme pas : il faut l'interdire, parce qu'il est incontrôlable et qu'il donnera toujours lieu à des dérives. (Applaudissements sur les sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)