À mon tour, je veux remercier M. Luc Chatel pour la qualité du travail que nous avons réalisé ensemble, ainsi que ceux de nos collègues qui nous ont aidés à travailler le plus sereinement possible sur un certain nombre d'amendements.
Le projet de loi que notre assemblée examine aujourd'hui constitue le deuxième pilier de l'action du Gouvernement en faveur du pouvoir d'achat, le premier étant celui de la revalorisation du travail dont vous avez si bien parlé tout à l'heure, madame la ministre. Au mois de juillet dernier, nous avons en effet adopté la loi relative au travail, à l'emploi et au pouvoir d'achat, qui vise à augmenter les revenus disponibles des Français, grâce notamment à la mesure phare de la défiscalisation des heures supplémentaires.
Le présent projet affectera concrètement le quotidien de nos concitoyens, dont 53 % estiment que la question du pouvoir d'achat doit être traitée en priorité. Et je suppose qu'il en va ainsi depuis des siècles ! Certes, je n'ai pas réussi à trouver sur Internet de sondages datant du XVIe siècle (Sourires), mais j'imagine que le panier de la ménagère de l'époque devait être constitué à 80 % par la nourriture...
Il est important de souligner que les Français sont très attentifs à la défense du pouvoir d'achat, et plus encore ceux disposant des plus faibles revenus parce qu'ils ne bénéficient pas de la même panoplie d'achat que les autres. Le Président de la République les a entendus, puisqu'il a fait du pouvoir d'achat l'un des axes forts de son mandat. Ces difficultés, nous les percevons bien sur le terrain, et chacun de nous sur ces bancs, avec sa sensibilité, a à coeur d'y apporter des réponses.