Nous sommes à un moment du débat extrêmement important, puisque nous posons les principes qui vaudront pour tout le texte. Celui que nous défendons a, si j'ai bien compris, reçu un avis favorable du Gouvernement, mais rencontre une opposition obstinée de la part du rapporteur. Cette obstination n'est pas nouvelle : il a montré le même comportement en commission et a cherché à nous faire prendre des vessies pour des lanternes en nous expliquant que le problème serait réglé par un amendement ultérieur qui ne règle rien. Il faut que chacun ait ce raisonnement bien en tête.
À l'occasion des amendements suivants, nous allons revoter sur ce principe qui rassemble, qui ne provoque pas une opposition droite-gauche, qui réunit ceux qui sont complètement lucides à l'égard des territoires les plus sensibles. Quelle que soit leur sensibilité, ils ont le sentiment d'accomplir une oeuvre indispensable en votant cette mesure de bon sens. Le résultat du dernier vote nous éclaire sur la nécessité de voir le bon sens gagner encore d'autres rangs.
Dans un instant, l'occasion nous sera donnée – en reprenant nos esprits, dans la sérénité, sans s'agresser – de faire oeuvre utile pour l'éternité. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)