« Participez moins à la qualité de l'environnement, à la qualité de la formation, au dialogue social – qui, d'ailleurs, n'a aucune importance en dessous d'une certaine taille – et vous créerez des emplois » : voilà ce que vous leur dites. Je pense que c'est une conception totalement dépassée, démodée et même réactionnaire ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Elle ne correspond pas du tout au mode de développement des entreprises modernes – avec lesquelles on peut faire, pour le coup, de la coproduction législative. Or c'est par la qualité du dialogue social et celle de l'environnement – en particulier les transports en commun, dont la bonne qualité fait aussi partie des revendications des salariés, d'autant qu'il est intelligent pour une entreprise de participer à leur financement et de planifier les déplacements de leurs employés – qu'on peut avoir des entreprises dynamiques et créatrices d'emplois. Vous faites exactement l'inverse ! Je suis frappée par votre conception démodée et passéiste du développement d'une entreprise ! Jamais une entreprise ne refusera d'embaucher parce que cela lui ferait passer le seuil des vingt salariés ! Si une entreprise raisonne ainsi, elle est vouée à l'échec. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)