On peut donc remettre en cause de telles conditions de travail.
Nous en sommes au troisième ou quatrième texte sur le pouvoir d'achat depuis le début de la législature et, manifestement, à entendre les intervenants de l'UMP, y compris les rapporteurs, font défaut à cette politique une vision d'ensemble et une évaluation de l'effet de ces différents textes. La commission pourrait donc valablement se pencher à nouveau sur la question.
Vous vous souvenez sans doute qu'au mois de juin, le Gouvernement n'a rien trouvé de mieux que d'organiser une campagne de communication sur les mesures prises pour renforcer le pouvoir d'achat et sur leur effet. En réalité, on savait déjà que la défiscalisation des heures supplémentaires n'avait entraîné qu'une augmentation très faible du pouvoir d'achat puisque un tiers seulement des salariés effectuaient des heures supplémentaires, et en moyenne pas plus de 55 par an, le gain dont bénéficiait le peu de salariés concernés étant d'ailleurs plafonné à une moyenne de 40 euros par mois.