Au lieu de faire de grandes phrases et de chercher à faire peur, constatez avec moi qu'un tiers de l'intéressement n'est pas pris par les salariés et reste épargné. Vous connaissez bien ce sujet et je m'étonne que vous n'ayez pas cité ce chiffre tout à l'heure : cela aurait éclairé le débat.
M. Tardy s'est félicité de notre volonté d'utiliser activement les sommes consacrées aux allégements de charges pour rendre effective l'obligation de négocier sur les salaires. Il en est question depuis longtemps, mais c'est nous qui le faisons, car nous avons trouvé le moyen pragmatique d'en finir avec ce nombre inacceptable d'entreprises qui n'ouvrent pas les négociations annuelles obligatoires.
Enfin, monsieur Charasse, si je compte le nombre de fois où le mot Grenelle a été cité dans le débat, je ne peux là encore que saluer une conversion, certes un peu tardive mais louable, aux préceptes du général de Gaulle. Je ne sais pas si l'on peut considérer que vous êtes sur la bonne voie. Peut-être nous rejoindrez-vous. Il en est encore temps, avant le vote final. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)