Une chose est certaine, mes chers collègues : en 2008, ce déficit ne sera pas de 4 milliards d'euros mais de bien plus. Il atteignait déjà ce niveau au mois de juin et le ralentissement de la croissance intervenu depuis laisse deviner sans peine ce qu'il va devenir d'ici à la fin de l'année.
Surtout, se vanter d'avoir divisé le déficit de l'assurance maladie par trois, c'est, de la part du ministre, tenter prudemment de faire oublier les moyens qu'il a utilisés à cette fin. La différence de huit milliards d'euros recouvre cinq milliards d'euros de prélèvements supplémentaires et trois milliards d'euros de déremboursements.