J'en viens à la question essentielle du pouvoir d'achat. Monsieur le ministre, nous avons réentendu tout à l'heure, au cas où nous l'aurions oubliée, votre antienne : le travail doit être remis au centre de la politique gouvernementale.
Examinons la situation à la lumière de vos résultats et ensuite les cinq articles du projet de loi que vous soumettez au Parlement.
Le travail, le pouvoir d'achat devaient être le grand oeuvre du Président de la République, de son gouvernement et de sa majorité, en particulier la rémunération du travail et le pouvoir d'achat. À ce sujet, des motifs d'inquiétude existaient déjà lors de l'examen de la loi de finances initiale l'hiver dernier, puisque les annexes produites par le ministère de l'économie et des finances indiquaient déjà que si ce pouvoir d'achat devait progresser en 2008, la progression serait moindre qu'en 2007, chose étonnante au regard des textes qui avaient déjà été adoptés, je pense au fameux « paquet fiscal » !