Mon intervention se fonde sur l'article 58-1. Je tiens à dire à quel point j'ai apprécié la qualité de l'intervention de M. Mariton et son ton. Je ne suis pas sûr que nous tombions d'accord à la fin mais, au moins, on débat de la question essentielle.
À cet égard, je proteste contre certains propos tenus par nos collègues de la majorité, qui n'ont pas d'autre but que de discréditer le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche à travers les amendements qu'il dépose. J'ai entendu M. Goasguen et M. Mallié ironiser sur notre exigence du bonheur collectif. Plutôt que de se moquer du monde et, en l'occurrence, des députés de mon groupe, ils devraient relire la Constitution, notamment la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui fait partie du bloc de constitutionnalité et qui énonce ce qui suit : « cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. » Désolé de vous rappeler qu'il s'agit de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, mes chers collègues ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)