L'idée de définir un temps global pour débattre n'est pas nouvelle. Comme l'a souligné le ministre lors de son audition devant la commission, cette proposition avait été faite par un certain Léon Blum dans ses Lettres sur la réforme gouvernementale, et c'est sous son impulsion que Vincent Auriol avait mis en oeuvre en 1935 la réforme dite du temps imparti.
J'entends ici et là des déclarations fracassantes de certains faisant référence aux combats de 1792 ou encore d'autres qui comparent l'obstruction stérile d'aujourd'hui aux riches débats parlementaires de 1901, 1905 ou 1906. Je constate dans cette affaire que l'opposition, dite progressiste, est surtout devenue conservatrice.