Merci, monsieur le président.
Au fond, ce texte est issu de la réforme quinquennale. Nous avions alors adopté une position pour le moins conjoncturelle. Je parle à la fois de la droite et la gauche : vous voyez que je suis généreux ! Les arguments constitutionnels étaient assez faibles : en réalité, chacun pensait que l'instauration du quinquennat permettrait à son candidat de l'emporter. En outre, nous avons ajouté à cette initiative politicienne le report des élections législatives après l'élection présidentielle.
Le résultat ne s'est pas fait attendre : nous avons obtenu un système où le Parlement restait écrasé.